Des informations circulant dans les cercles du pouvoir, que nous ne pouvons pas confirmer de sources indépendantes, indiquent même qu’il serait décédé. Dans l’après-midi, l’armée a investi le siège de son parti situé au centre de Ndjamena et a bombardé le bâtiment avec des armes lourdes. Une dizaine de militants ont été tués et plusieurs autres blessés.
La situation à Ndjamena est actuellement confuse, avec des listes circulant parmi les commandos de l’Agence nationale de sécurité (ANS) pour arrêter les anciens ministres et hauts fonctionnaires « morts ou vifs ». Des divisions sont déjà apparues au sein du haut commandement de l’armée, entre les loyalistes du chef de la junte et les généraux choqués par la brutalité des moyens utilisés pour assassiner des militants politiques pacifiques. Si le décès du chef est officiellement confirmé, cela pourrait avoir de graves conséquences.